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Rencontre Pierres Sèches - FFP Alsace-Lorraine 1-3

C'est au coeur de l'Alsace qu'a eu lieu la première rencontre Pierre Sèche, organisée par la section Alsace-Lorraine de la Fédération Française du Paysage, sous la houlette de son ancienne présidente Agnès Daval.

Mur de l'Aveyron - Claire Cornu

Mur de l'Aveyron - Claire Cornu

Durant deux jours les participants ont eu la chance de rencontrer divers acteurs, dont certains membres majeurs de la Fédération Française des Professionnels de la Pierre Sèche.

Régis Ambroise, Claire Cornu et Paul Arnault nous ont partagé la richesse du patrimoine lithique mondial et les démarches mises en oeuvre pour transmettre son savoir-faire constructif.

Nous sommes dans une société où nous devons avoir l'assurance (dont scientifique) de la solidité des ouvrages. L'usage du béton est prépondérant, par solution de facilité et d'économie, des ouvrages d'arts majeurs ont d'ailleurs été construits ainsi. Toutefois divers intervenants nous ont démontré que son usage ne doit pas être systématique, notamment par question de "sureté" ! Le béton n'est pas une réponse universelle ... loin de là !

Seuil d'une rivière Vanoise - Thierry Bourceau

Seuil d'une rivière Vanoise - Thierry Bourceau

Les qualités principales d'une construction en pierre sèche sont (quand la construction se fait dans les règles de l'art et que la pierre est "locale", cela va de soi) :

- sa souplesse - Elle est telle un maillage constitué d'un ensemble d'éléments indépendants, qui vont ainsi s'adapter, se tasser et se répartir les forces en action sur elle.

- son action drainante - N'ayant pas de liant entre les pierres l'eau peut traverser et aucune poche ne se forme. Son utilité peut alors être notable pour casser la vitesse de l'eau (paliers, rétention) et limiter le volume hydrique qui passe.

- la préservation d'un savoir-faire - qui est porteur d'emploi et s'intégre dans le patrimoine architectural régional.

- son intérêt/développement durable - Les techniques ancestrales utilisant ce matériau noble ont peu d'impacts environnementaux, contrairement aux murs poids ou encastrés en béton. Bien souvent les pierres peuvent être "cueilllies", récupérées lors de la démolition de bâtiments ou extraites de carrières. Plusieurs cycles de vies sont ainsi possibles.

Quand on prend tous les facteurs en compte (production, transports, mis en oeuvre) le coût d'un ouvrage est quasi-équivalent aux estimations hautes de la construction de murs-béton.

Pour les plus curieux, je vous conseille de suivre les actions de la Fédération française des Professionnels de la Pierre Sèche et de jeter un coup d'oeil aux travaux d'Anne-Sophie Colas et Eric Vincens (IFSTTAR et Ecole Centrale de Lyon), pour ne citer qu'eux, qui étayent scientifiquement la résistance et les qualités des constructions en pierre sèche.

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